praca na taśmie: zapis obłędu w À la ligne. Feuillets d’usine Josepha Ponthusa / Le travail à la chaîne : une écriture du délire dans À la ligne. Feuillets d’usine de Joseph Ponthus

Nezha Aït-Aïssa

Streszczenie w języku polskim


Abstrakt. Niniejszy artykuł proponuje analizę powieści À la ligne. Feuillets d’usine Josepha Ponthusa jako literackiego świadectwa dehumanizacji wywołanej pracą przy taśmie montażowej. Zastosowana metodologia łączy analizę stylistyczną z elementami socjologii pracy, w szczególności z odniesieniami do koncepcji Georges’a Friedmanna. Celem artykułu jest ukazanie, w jaki sposób pisanie o charakterze delirycznym — naznaczone brakiem interpunkcji, nieciągłością składniową oraz fragmentarycznością formy — ujawnia stan alienacji właściwy dla mechanicznych rytmów przemysłowej rzeczywistości. Materiałem źródłowym jest powieść Ponthusa, którego rozczłonkowana forma odzwierciedla erozję podmiotowości oraz zacieranie się odniesień czasoprzestrzennych. Narracja podkreśla utratę sensu egzystencji oraz cierpienie psychiczne generowane przez techniczny podział pracy. Mechaniczna codzienność zostaje w tekście skontrastowana z odniesieniami intertekstualnymi, dzięki którym pisanie staje się przestrzenią oporu, godności i przetrwania. Przeprowadzona analiza prowadzi do wniosku, że literatura, w konfrontacji ze światem maszyn, może pełnić funkcję narzędzia samoprzywłaszczenia i odzyskiwania podmiotowości.

 

Résumé. Cet article propose une analyse du roman À la ligne. Feuillets d’usine de Joseph Ponthus, en tant que témoignage littéraire de la déshumanisation induite par le travail à la chaîne. À partir d’une méthode d’analyse textuelle croisant approche stylistique et sociologie du travail, notamment les travaux de Georges Friedmann, il s’agit de montrer comment l’écriture du délire, marquée par l’absence de ponctuation, la discontinuité syntaxique et la fragmentation, rend sensible l’aliénation propre aux rythmes mécaniques de l’univers industriel. Le matériau principal de l’étude est constitué du texte de Ponthus, dont la forme éclatée reflète l’érosion de la subjectivité et le brouillage des repères spatiaux et temporels. Le récit donne ainsi à lire la perte de sens et la souffrance psychique générées par la division technique du travail. Toutefois, à cette oppression du quotidien, l’auteur oppose une parole intertextuelle, vive et résistante, qui fait de l’écriture un espace de résilience, de dignité et de survie. L’étude conclut que la littérature peut devenir, face à la machine, une forme de réappropriation de soi.


Słowa kluczowe


Travail à la chaîne ; écriture du délire ; déshumanisation ; sociologie du travail ; intérim

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DOI: http://dx.doi.org/10.17951/ff.2025.43.1.77-92
Data publikacji: 2025-10-01 10:40:09
Data złożenia artykułu: 2025-04-01 02:09:23


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